Nathan McClintock, PhD
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geography | géographie
  urban studies | études urbaines  
    urban political ecology 
  




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INRS
​Centre Urbanisation Culture Société

385, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec) H2X 1E3 
CANADA
​+1 514 499-4073
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​C3V
Labo Équité Climat

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Hello and welcome to my research website! I'm a geographer and professor of urban studies at the Institut national de la recherche scientifique (INRS) in Montréal, Québec, where I'm also Co-Director of the C3V collaboratory. I've served as an editor of the journal Urban Geography since 2019.

Broadly, I'm interested in the uneven development of urban and urbanizing space, and what this means for both people and the environment. My focus for a over a decade and a half was on the relationship between urban agriculture, urban political economy, and social justice in North American cities. Recently I've focused primarily on the formal and 'everyday' governance of urban agriculture, food, and waste, as well as its entanglement in processes of 'green gentrification'. I have also focused on environmental justice issues such as soil contamination, particularly as they relate to historical land use and racialized planning processes. New projects delve into formal and everyday governance of food in Inuit Nunangat and of organic waste in Montreal, and on questions of equity in climate change adaptation. While I've conducted most of my work in conversation with debates in urban political ecology and critical urban geography, I've also engaged extensively with scholarship on food justice and food systems planning, environmental justice, and critical physical geography. Building on and complementing this work, I've focused in recent years on the historical and contemporary linkages between uneven development, racial capitalism and settler colonialism. Click here for more on my research. 

Prior to starting at INRS, I was a tenured associate professor of urban studies & planning at Portland State University, where I worked with several fabulous grad students between 2012 and 2020. They are all now off doing amazing work and I continue to collaborate with many of them. I received my PhD in geography from UC Berkeley, where my dissertation focused on soil contamination and food justice in Oakland's flatlands, and a MSc from NCSU, where I conducted agroecological research at the Center for Environmental Farming Systems (CEFS). I was involved in food systems work for more than two decades, as a researcher, trainer, Peace Corps volunteer, journalist, farm manager, and food policy council member, with experience in the US and Canada, Mali, Senegal, Haiti, Mexico, Brazil, Nepal, Bangladesh, France, and Ireland. I continue to engage with a number of community partners through my research and teaching. 

Ironically, I discovered the city and became an urban geographer through agriculture. The more time I spent in the field, the clearer it became that pathways to a more just and sustainable food system are rarely technical in nature. More often, they are social questions, entangled in power structures mediated by a suite of interconnected factors: political economy, racialization, class, gender, and settler colonial logics, among others. Studying urban agriculture opened my eyes to these relations, to the social and material processes shaping urban space and urban life, to flows and frictions of capital, to social movements and neighbourhood change, to policy and planning that have little to do with food systems at first blush, but everything to do with what makes or breaks struggles for social and environmental justice in the city. It is these struggles and the contexts in which they arise that have become my central academic focus. Urban gardens, in the end, were my gateway to something both much broader and deeper, and are for me now just one window of many through which I explore urban geographies.
​Bonjour et bienvenue sur mon site de recherche ! Je suis géographe et professeur-chercheur titulaire en études urbaines à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Montréal, Québec, où je suis également codirecteur du collaboratoire C3V. Depuis 2019, je travaille aussi comme rédacteur-en-chef adjoint de la revue Urban Geography.
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De façon générale, je m'intéresse au développement inégal de l'espace urbains et à ce que cela signifie pour les populations et l'environnement. Au cours de plus d'une décénnie et demie, je me suis concentré sur la relation entre l'agriculture urbaine, l'économie politique urbaine et la justice sociale dans les villes nord-américaines. Récemment, je me suis principalement intéressé à ​la gouvernance formelle et "quotidienne" de l'agriculture urbaine, de l'alimentation, et des déchets, ainsi qu'à son enchevêtrement dans les processus de "​gentrification verte". Je me suis également penché sur les questions de ​justice environnementale, telles que la contamination des sols, notamment en ce qui concerne l'utilisation historique des terres et les processus racialisés de planification. De nouveaux projets visent la gouvernance formelle et quotidienne de l'alimentation dans l'Inuit Nunangat et des déchets organiques à Montréal, et les enjeux d'équité en adaptation aux changements climatiques. Bien que j'aie mené la plupart de mes travaux en tenant compte des débats sur l'écologie politique urbaine et la géographie urbaine critique, je me suis également beaucoup impliquée dans les études sur la justice alimentaire et la planification des systèmes alimentaires, la justice environnementale et la géographie physique critique. Dans le prolongement et en complément de ces travaux, je me concentre depuis quelques années sur les liens historiques et contemporains entre le développement urbain et le capitalisme racial, et la colonisation du peuplement. Cliquez ici pour en savoir plus sur mes recherches. 

Avant de commencer à l'INRS, j'étais professeur agrégé permanent d'études urbaines et de planification à Portland State University, où j'ai travaillé avec plusieur.e.s étudiant.e.s extraordinaires entre 2012 et 2020, qui continuent à faire du travail incroyable. Je continue à collaborer avec beaucoup d'entre elles et eux. J'ai obtenu mon doctorat en géographie à l'Université de Californie à Berkeley, où ma thèse portait sur la contamination des sols et la justice alimentaire à Oakland, ainsi qu'un maîtrise (2e cycle) à NCSU, où j'ai mené des recherches agroécologiques au Center for Environmental Farming Systems. J'ai participé à des projets visant sur les systèmes alimentaires pendant plus de vingt ans, en tant que chercheur, formateur, volontaire du Corps de la Paix, journaliste, gestionnaire d'exploitation agricole et membre du conseil de politique alimentaire, avec de l'expérience aux États-Unis et au Canada, au Mali, au Sénégal, en Haïti, au Mexique, au Brésil, au Népal, au Bangladesh, en France et en Irlande. Je continue à collaborer avec un certain nombre de partenaires communautaires dans le cadre de mes recherches et mes cours.

Paradoxalement, c'est par l'agriculture que j'ai découvert la ville et que je suis devenu géographe urbain. Plus je passais de temps sur le terrain, plus il m'apparaissait clairement que les voies vers un système alimentaire plus juste et plus durable sont rarement de nature technique. Il s'agit plus souvent de questions sociales, enchevêtrées dans des structures de pouvoir bâti à travers un éventail de facteurs interconnectés : économie politique, racialisation, classe, sexe et logiques coloniales, entre autres. L'étude de l'agriculture urbaine m'a ouvert les yeux sur ces relations, sur les processus sociaux et matériels qui façonnent l'espace urbain et la vie urbaine, sur les flux et les frictions de capitaux, sur les mouvements sociaux et la transformation des quartiers, sur les politiques et la planification qui ont peu à voir avec les systèmes alimentaires à première vue, mais tout à voir avec ce qui fait ou défait les luttes pour la justice sociale et environnementale dans la ville. Ce sont ces luttes et les contextes dans lesquels elles se déroulent qui sont devenus mes intérêts académiques principaux. Les jardins urbains, en fin de compte, ont été ma porte d'entrée vers quelque chose de plus large et de plus profonde, et ne sont pour moi qu'une fenêtre parmi d'autres à travers laquelle j'explore les géographies urbaines.

The Montreal metropolitan region lies on unceded lands and waters of the Kanien’kehá:ka (Mohawk), Anicinapek (Algonquin), and W8banaki (Abenaki) Nations. Tio'tia:ke / Moniak / Montréal has long been a gathering place for many First Nations, and is today home to a diverse population of Indigenous and other peoples. 

Most of my English and "Scotch-Irish" (Ulster Scots) ancestors arrived in New York, Virginia, and North Carolina between the early 1600s and mid-1700s. Many of them benefitted directly (and all of them indirectly) from both the theft of Indigenous land (not to mention that of the Irish for a century prior) and the stolen labor and brutalization of enslaved Africans and African Americans. And, indeed, my own privilege to live where I live and to do the work I do rests on these original sins of colonization, settlement, and exploitation. I believe that acknowledging whose territory we're on and our individual and collective connections to the violence of settler colonialism and slavery is both a moral obligation and a modest but important step in our efforts to construct a more just world. I've written about coming to terms with family history as part of what Jeff Corntassel (Tsalagi/Cherokee) has called "living in the longer now". 
La région métropolitaine de Montréal se trouve sur les terres et les eaux non cédées des nations Kanien'kehá:ka (Mohawk), Anicinapek (Algonquin) et W8banaki (Abénaki). Tio'tia:ke / Moniak / Montréal a longtemps été un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières nations et abrite aujourd'hui une population diversifiée d'Autochtones et d'autres peuples. 

La plupart de mes ancêtres anglais et "Scotch-Irish" (écossais de l'Irlande du Nord) sont arrivés à New York, en Virginie et en Caroline du Nord entre le début du XVIIe et le mi-XVIIIe siècle. Nombre d'entre eux ont bénéficié directement (et tous indirectement) du vol des terres autochtones (sans oublier la terres des Irlandais pendant un siècle auparavant) 
et du travail volé et de la brutalisation des Africain.e.s et des Afro-Américain.e.s esclavagisé.e.s. Et, en effet, mon propre privilège de vivre où je vis et de faire le travail que je fais repose sur ces péchés originels de colonisation et d'exploitation. Je pense que reconnaître sur quel territoire nous nous trouvons ainsi que nos liens individuels et collectifs avec la violence du colonialisme de peuplement et de l'esclavage est à la fois une obligation morale et une étape modeste mais importante dans nos efforts pour construire un monde plus juste. J'ai écrit sur l'acceptation de l'histoire familiale dans le cadre de ce que Jeff Corntassel (Tsalagi/Cherokee) a appelé "vivre dans le plus long maintenant". 

www.nathanmcclintock.info is the personal research website of Nathan McClintock, PhD
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