INRS
Centre Urbanisation Culture Société 385, rue Sherbrooke Est Montréal (Québec) H2X 1E3 CANADA +1 514 499-4073 |
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The Montreal metropolitan region lies on unceded lands and waters of the Kanien’kehá:ka (Mohawk), Anicinapek (Algonquin), and W8banaki (Abenaki) Nations. Tio'tia:ke / Moniak / Montréal has long been a gathering place for many First Nations, and is today home to a diverse population of Indigenous and other peoples.
Most of my English and "Scotch-Irish" (Ulster Scots) ancestors arrived in New York, Virginia, and North Carolina between the early 1600s and mid-1700s. Many of them benefitted directly (and all of them indirectly) from both the theft of Indigenous land (not to mention that of the Irish for a century prior) and the stolen labor and brutalization of enslaved Africans and African Americans. And, indeed, my own privilege to live where I live and to do the work I do rests on these original sins of colonization, settlement, and exploitation. I believe that acknowledging whose territory we're on and our individual and collective connections to the violence of settler colonialism and slavery is both a moral obligation and a modest but important step in our efforts to construct a more just world. I've written about coming to terms with family history as part of what Jeff Corntassel (Tsalagi/Cherokee) has called "living in the longer now". |
La région métropolitaine de Montréal se trouve sur les terres et les eaux non cédées des nations Kanien'kehá:ka (Mohawk), Anicinapek (Algonquin) et W8banaki (Abénaki). Tio'tia:ke / Moniak / Montréal a longtemps été un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières nations et abrite aujourd'hui une population diversifiée d'Autochtones et d'autres peuples.
La plupart de mes ancêtres anglais et "Scotch-Irish" (écossais de l'Irlande du Nord) sont arrivés à New York, en Virginie et en Caroline du Nord entre le début du XVIIe et le mi-XVIIIe siècle. Nombre d'entre eux ont bénéficié directement (et tous indirectement) du vol des terres autochtones (sans oublier la terres des Irlandais pendant un siècle auparavant) et du travail volé et de la brutalisation des Africain.e.s et des Afro-Américain.e.s esclavagisé.e.s. Et, en effet, mon propre privilège de vivre où je vis et de faire le travail que je fais repose sur ces péchés originels de colonisation et d'exploitation. Je pense que reconnaître sur quel territoire nous nous trouvons ainsi que nos liens individuels et collectifs avec la violence du colonialisme de peuplement et de l'esclavage est à la fois une obligation morale et une étape modeste mais importante dans nos efforts pour construire un monde plus juste. J'ai écrit sur l'acceptation de l'histoire familiale dans le cadre de ce que Jeff Corntassel (Tsalagi/Cherokee) a appelé "vivre dans le plus long maintenant". |